Faire œuvre de mémoire c’est quelque part chercher à faire œuvre d’éternité. Pour ne pas donner le champ libre à l’oubli. Pour ne rien concéder à cette évaporation qu’est la mort. Dans Aux corps passants, toutes et tous ne sont plus. Et pourtant, dans un ultime tremblement de la langue et de la chair, chacune, chacun vient témoigner. Toujours alentour, un homme – qui pourrait être le Charon des vieilles histoires – collecte leurs mots et leurs gestes comme autant de traces qui iront coloniser, irriguer et constituer les vivants à venir.
Aux corps passants c’est une envie, plusieurs en fait pour être précis. C’est d’abord la volonté de collaborer avec un auteur, un auteur vivant, de traiter par le corps et par la langue la question du récit et enfin, le souhait d’aborder un sujet universel et récurrent : la mort.
Pour Adrien Cornaggia et Gilles Baron, il était clair que parler de la mort c’était parler de la vie, du dernier instant de vie. De notre point de vue, vivre c’est créer, transporter l’émotion dans le temps et l’espace. Dès lors lors que les corps et les mots ne sont plus il demeure toujours les émotions tel un lègue savamment orchestré.
Tour à tour, puis collectivement – à la manière des cellules d’un même organisme – au milieu des caisses de transport ces fraichement décédés reprendront souffle un instant pour s’exprimer sur leur propre chute. Ils inscriront dans l’immatérialité du temps une ultime preuve de leur existence au cours brutalement interrompu.
Aux corps passants c’est une envie, plusieurs en fait pour être précis. C’est d’abord la volonté de collaborer avec un auteur, un auteur vivant, de traiter par le corps et par la langue la question du récit et enfin, le souhait d’aborder un sujet universel et récurrent : la mort.
Pour Adrien Cornaggia et Gilles Baron, il était clair que parler de la mort c’était parler de la vie, du dernier instant de vie. De notre point de vue, vivre c’est créer, transporter l’émotion dans le temps et l’espace. Dès lors lors que les corps et les mots ne sont plus il demeure toujours les émotions tel un lègue savamment orchestré.
Tour à tour, puis collectivement – à la manière des cellules d’un même organisme – au milieu des caisses de transport ces fraichement décédés reprendront souffle un instant pour s’exprimer sur leur propre chute. Ils inscriront dans l’immatérialité du temps une ultime preuve de leur existence au cours brutalement interrompu.
chorégraphie & scénographie | GILLES BARON
avec | Gilles Baron, LIONEL BÉGUE, ALEXIA BIGOT, TATANKA GOMBAUD,
MAÏ ISHIWATA,CAMILLE REVOL, JULIE TAVERT
auteur, dramaturge | ADRIEN CORNAGGIA
musique originale | DAVID MONCEAU
création lumière | FLORENTE BLANCHON
création des costumes |MARION GUÉRIN
avec | Gilles Baron, LIONEL BÉGUE, ALEXIA BIGOT, TATANKA GOMBAUD,
MAÏ ISHIWATA,CAMILLE REVOL, JULIE TAVERT
auteur, dramaturge | ADRIEN CORNAGGIA
musique originale | DAVID MONCEAU
création lumière | FLORENTE BLANCHON
création des costumes |MARION GUÉRIN